Épargner en prévision des études de vos enfants

  1. Étudiez la question
  2. Utilisez le REEE
  3. Passez l'examen!

Mettre de l'argent de côté pour que vos enfants puissent fréquenter un collège ou une université est l'un des plus beaux cadeaux que vous puissiez leur faire.

Bien sûr, vos obligations financières sont déjà nombreuses. Alors, comment contribuer à leurs succès futurs sans vous saigner aux quatre veines, ni remettre en question le bien-fondé des études supérieures?

Suivez les 3 étapes qui vous sont proposées dans ce plan d'action pour atteindre votre objectif!

Quelques réalités

Plusieurs emplois exigent plus que de simples études secondaires. Les étudiants ont besoin d'acquérir davantage de compétences et de connaissances avant de commencer à se bâtir une carrière, et ce, aussi bien dans un bureau que dans un atelier.

Alors, la question à savoir si le choix d'investir dans l'avenir de vos enfants est judicieux ne devrait même plus se poser.

Toutefois, le coût des études ne cesse d'augmenter. Outre les frais scolaires, les étudiants doivent aussi assumer d'autres dépenses, surtout s'ils étudient à l'extérieur. Une année hors du foyer familial peut facilement coûter plusieurs milliers de dollars.

Pas étonnant que bien des parents se demandent combien d'argent ils devraient épargner et quand commencer à le faire.

Pour épargner, vous devez prendre les grands moyens et inclure la dépense dans votre budget, comme s'il s'agissait d'une facture à payer.

Fixez un objectif réaliste. Dans un monde idéal, de 10 % à 15 % de votre revenu net devrait être consacré à l'épargne.

Votre marge de manœuvre est plus restreinte? Commencez par viser 2 % ou 5 % de votre revenu.

Parents, prêts à faire ce qu'il faut sans tarder? Passez à l'étape 2.

Outils et conseils

Épargner : l'important c'est de commencer!

Des conseils pour que votre petite cagnotte devienne grosse.

Lire le conseil - Économiser et épargner : un plan en 3 étapes

Une excellente façon de mettre de l'argent de côté pour votre enfant consiste à cotiser à un régime enregistré d'épargne-études (REEE).

Il s'agit d'une méthode éprouvée qui vous permettra d'amasser plus facilement un capital pour assumer le coût des études postsecondaires de vos enfants, de vos petits-enfants ou d'un enfant qui compte pour vous.

Le Régime enregistré d'épargne-études (REEE)

La principale caractéristique du REEE est que les revenus de vos placements sont à l'abri de l'impôt.

La cotisation maximale est de 50 000 $ par bénéficiaire pour toute la durée du régime.

Cette cotisation peut vous donner droit :

  • à la Subvention canadienne pour l'épargne-études
  • au Bon d'études canadien
  • à l'Incitatif québécois à l'épargne-études

Vous pouvez retirer vos cotisations totalement ou partiellement en tout temps, sans pénalité, sauf si vos cotisations se trouvent investies dans un certificat de placement garanti (CPG). Le retrait sans pénalité doit alors s'effectuer à l'échéance.

Ce placement est-il pour vous?

Il se révèle idéal si vous souhaitez amasser facilement une certaine somme, à l'abri de l'impôt, qui servira à assumer le coût d'études postsecondaires.

Voici ses principaux avantages :

  • Plusieurs options de placement s'offrent à vous. Quelques exemples : les certificats de placement garanti (CPG), le compte à intérêt quotidien, les fonds spécialisés.
  • Vous pouvez effectuer des versements à la semaine, toutes les 2 semaines ou une fois par mois.
  • Choisissez un bénéficiaire que vous pouvez changer à tout moment par la suite, y compris vous-même, advenant votre décision de retourner aux études.
  • Possibilité de transférer dans votre REER les sommes accumulées dans le REEE si le bénéficiaire décide de ne pas poursuivre ses études, moyennant certaines conditions.

En revanche, si un REEE ne vous convient pas ou si vous comptez épargner plus que ce que le programme le permet, il y a d'autres façons de mettre de l'argent de côté.

Certains le font par une assurance vie, tandis que d'autres placent leurs fonds dans des fiducies ou des comptes en fiducie.

Rappelez-vous cependant que les subventions gouvernementales ne s'appliquent pas dans ces cas.

Forts de tous ces avantages, vous et vos enfants êtes prêts à passer le test.

Vous avez fait tout ce qu'il fallait en prévision des études de vos enfants.

Maintenant, le reste dépend d'eux pour atteindre les résultats escomptés.

Qui dit études supérieures dit chances accrues de se tailler une place enviable dans la société.

Ils ont aussi plus de chances de conserver un emploi en période difficile.

À eux de jouer désormais!