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Économie et entrepreneuriat

Une histoire d'économie circulaire qui donne faim !

8 septembre 2021

Le modèle économique tel qu'on le connaît aujourd'hui, qui consiste à extraire, transformer, consommer, et jeter les ressources, a des répercussions négatives majeures sur nos écosystèmes.

Des solutions sont cependant à notre portée, et l'économie circulaire est l'une d'entre elles.

Malgré une popularité croissante dans le monde entier, le concept d'économie circulaire reste peu connu. Pour découvrir un exemple d'économie circulaire, visionnez cette vidéo dans laquelle trois entreprises innovent en transformant des résidus de production de bière en farine.

Résumé Transcription
Une histoire d’économie circulaire qui donne faim

3 min 15 s

Découvrez comment ces trois entreprises innovent en transformant des résidus de bière en farine.

Une histoire d’économie circulaire qui donne faim

Note : Les informations placées entre crochets décrivent le contenu visuel et audio de la vidéo autre que le dialogue ou la narration.

[Musique d'ambiance] 

[Animation sur fond vert texturé. Des icônes d’un verre de bière, d’un seltzer et d’un cocktail s'animent à l’écran.] 

Narrateur : Vous aimez déguster une bonne bière, un seltzer ou un cocktail sans alcool peut-être? Vous n’êtes pas seul.  

[Les 3 verres laissent place à une icône représentant la carte du Canada.] 

[Texte à l’écran : 50 %. 1 / semaine] 

Narrateur : Plus de 50 % des gens consomment au moins 1 verre par semaine au Canada. 

[L’icône représentant la carte du Canada laisse place à une enfilade d’icônes de bouteilles de bière qui couvre l’ensemble de l’écran.] 

[Texte à l’écran. 2 milliards de litres] 

Narrateur : Pour la bière seulement, on parle de plus de 2 milliards de litres vendus chaque année. Qui dit production, dit aussi bien souvent déchets.  

[Une chaîne d’embouteillage d’une brasserie] 

Narrateur : Mais rassurez-vous, les quelques millions de tonnes de cette matière résiduelle ne se retrouvent pas à la poubelle. 

[La drèche de brassage est extraite à l’aide d’une pelle.] 

[Chaîne d’embouteillage et réservoir-citerne] 

Narrateur : La vaste majorité des brasseurs et des distilleurs remettent cette matière à des agriculteurs, pour qu’ils nourrissent leur bétail avec ce qui était initialement le déchet. 

[Un agriculteur se tient debout dans un champ à l’aurore. Des vaches broutent de l’herbe dans un pâturage.] 

Narrateur : Et si on intégrait cette matière dans notre propre alimentation ? 

[Animation sur fond vert texturé.] 

[Texte à l’écran : Une histoire d’économie circulaire.] 

[4 intervenants apparaissent côte à côte à l’écran.] 

[Texte à l’écran : avec des membres Desjardins] 

[2 flèches forment un cercle qui tourne au centre de l’écran en exposant les 3 étapes du cycle.] 

[Texte à l’écran : Étape 1 - L’amère à boire, Étape 2 - Boomerang, Étape 3 - Crémy Pâtisserie] 

[Façade de la brasserie L’amère à boire.] 

[Texte à l’écran : Étape 1 – Résidus de production.] 

René Guindon : Évidemment depuis 25 ans, nous brassons la bière et nous générons des drêches. 

[René Guindon se tient debout derrière le bar.] 

René Guindon : Les drêches de brasseries sont les céréales qui restent une fois le brassage fait. Et puis on cherche depuis des années à trouver une solution à donner une seconde vie, une valorisation à cette matière qui reste encore bonne pour d’autres utilisations. 

[Des images en gros plan du distributeur de bière en fût surplombant le bar. René Guindon coule une bière. Transition du verre de bière plein à un verre rempli de drêche de brassage sèche. Le premier intervenant, René Guindon, se tient debout sur le trottoir donnant sur sa brasserie et s’adresse à la caméra.] 

[Texte à l’écran : René Guindon, Copropriétaire – L’amère à boire] 

René Guindon : La différence avec Boomerang, c’est qu’on est vraiment dans un circuit court, et une valorisation complète.  

[Dans la salle de brassage, un maître brasseur masqué nettoie et prépare l’équipement. Il installe un couvercle sur une cuve. Il nettoie à l’eau des embouts et connecteurs de tuyauterie. Il visse différents embouts aux cuves. Il installe une cheminée sur la bouilloire.] 

René Guindon : On reprend la matière qui est encore fraîche, et prête pour être réutilisée directement dans l’alimentation humaine. À chaque mois, 1 tonne de drêche se retrouve réutilisée au lieu de devenir tout simplement un déchet qui se retrouve aux poubelles et dans les sites d’enfouissement.  

[2 verres de bières côte à côte sur le bar. Celui de droite est rempli de bière et celui de gauche est rempli de drêche séchée. Transition sur les 2 fondateurs de Boomerang qui ouvrent la porte d’un monte-charge et en sortent en transportant des bacs de plastique.] 

[Texte à l’écran : Étape 2 - Transformation] 

Mathieu Gauthier : Donc on est 4 membres fondateurs et on s’est tous rencontrés il y a 2 ans autour d’une bière, on a décidé de prendre action contre le gaspillage alimentaire. 

[Transition sur les 2e intervenants, Mathieu Gauthier et Tangui Conrad. Mathieu s’adresse à la caméra.] 

[Texte à l’écran : Mathieu Gauthier, cofondateur, responsable du développement des affaires / Tangui Conrad, cofondateur, coordonnateur général] 

Mathieu Gauthier : Puis 6 mois plus tard, on créait Boomerang, une solution de valorisation des drêches de microbrasserie. 

[Un plan sur une bannière arborant le logo de la Coop Bommerang. Les 2 hommes marchent le long d’un couloir tout en transportant des bacs de plastique. Gros plan sur la drèche humide se trouvant à l’intérieur des bacs de plastique. Le contenu des bacs est versé dans un déshydrateur industriel. Mathieu appuie le bouton de mise en marche de la machine.] 

Tangui Conrad : Donc, on a décidé de s’attaquer au problème de la drêche en milieu urbain, et on fait de la farine, parce que ça nous permet justement de gérer un gros volume de drêche, de stabiliser la drêche.  

Tangui Conrad : Et en fait après la farine c’est très polyvalent. On peut l’utiliser dans plein de types de produits différents. 

[La drêche humide est brassée à l’aide d’une vrille à l’intérieur du déshydrateur. La drêche sort en farine sèche de la machine et son contenu est versé à nouveau dans un bac de plastique.] 

Mathieu Gauthier : Premièrement, nous on s’adresse à des boulangeries, des pâtisseries qui vont elles-mêmes utiliser la farine pour confectionner des produits finis. Ce sont eux qui ont l’expertise, donc ce sont eux qui sont le plus à même de valoriser cette farine dans des produits. 

[Mathieu et Tangui travaillent sur la machine et récolte la farine de drêche. Un gros plan sur l’étiquette de l’emballage du produit fini contenant de la farine maltée zéro déchet. Mathieu Gauthier et Tangui Conrad apparaissent à nouveau à l’écran. Mathieu s’adresse toujours à la caméra.] 

Mathieu Gauthier : Et après on commence à développer des mélanges à biscuits que vous allez pouvoir retrouver donc dans vos épiceries sur les tablettes. Puis également des produits qui vont être cobrandésavec des marques. 

[Façade de Crémy Pâtisserie. Gros plan sur le logo surplombant la caisse et le comptoir de beignes. Plan sur l’affichage « Ça beigne ? » à l’intérieur de la boutique.] 

[Texte à l’écran : Étape 3 – Nouvelle utilisation] 

Rémy Couture : Crémy Pâtisserie, c’est parti d’un p’tit gars qui était en restauration qui voulait faire des desserts pour ses chums et là au final j’aimais trop la pâtisserie de boutique. 

[Des employés servent des clients derrière le comptoir de la boutique. Une employée travaille en cuisine. Un malaxeur industriel brasse de la pâte à beigne. Le 3e intervenant, Rémy Couture, apparaît à l’écran et s’adresse à la caméra.] 

[Texte à l’écran : Rémy Couture, fondateur – Crémy Pâtisserie] 

Rémy Couture : Pis là j’ai fait des gâteaux, pis là d’un coup aussi les beignes sont venus à moi quelques années après dans la naissance du street foodà Montréal. 

[Gros plan sur le livre de cuisine de Rémy Couture « Veux-tu du dessert ? ». Rémy, portant un masque, sélectionne des beignes dans le comptoir à l’aide d’une paire de pinces et les dépose dans un boîte. Gros plan de la boîte de beignes pleine.] 

Rémy Couture : Nouvellement, depuis l’année dernière, des produits dans tous les Metro du Québec qu’on a lancé en collaboration avec La Cage. 

[Gros plan d’une boîte contenant un gâteau Crémy. Gros plan d’une boîte de beignes.] 

Rémy Couture : C’était naturel d’aller de l’avant pis d’essayer cette farine-là parce qu’il faut dire aussi que j’utilise moi-même de la noire dans la pâte à beigne. Donc très intéressant de dire là que ma pâte à beigne, il y a de la bière noire à l’intérieur, mais aussi là, le crumble on utilise qu’est-ce qu’il a utilisé pour la bière noire. C'est vraiment circulaire tout ça.  

[Gros plan d’un sac de drêche Coop Boomerang. Rémy débute la fabrication du beigne. Il active le malaxeur contenant le mélange pour le crumble. Gros plan sur le mortier du malaxeur. Rémy, derrière le comptoir de la cuisine, nettoie le surplus de mélange collé sur le mortier. Il dépose le mélange sur une plaque. Rémy sépare les morceaux du mélange à la main. Il enfourne la plaque de mélange. Gros plan sur l’instrument que tient Rémy pour défaire le crumble cuit sur la plaque. Il trempe les beignes dans le caramel pour, ensuite, les couvrir de crumble. Rémy dépose les beignes complétés sur une nouvelle plaque. Transition sur Rémy Couture qui apparaît à nouveau à l’écran. Il s’adresse toujours à la caméra.] 

Rémy Couture : Comme on le dit bien c’est : rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, alors on essaie de le faire le plus possible.  

[Animation sur fond vert.] 

[Texte à l’écran : Innovons ensemble. Faisons tourner l’économie autrement.] 

[Fin de la trame sonore] 

[Logo de Desjardins] 

[Ritournelle de Desjardins] 

FIN DE LA TRANSCRIPTION TEXTUELLE

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