Témoignage d'Éric : planifier sa succession

Quand planifier sa retraite et sa succession vont de pair

Le travail autonome est une belle aventure; Éric Savage en sait quelque chose. Mais quand vient le temps de planifier sa retraite, qui dit « liberté », dit aussi « pas d'employeur pour cotiser ». Mission tout de même possible? « Oui », nous dit Éric. À la condition d'être bien préparé!

L'an dernier, Éric Savage a vu l'un de ses collègues prendre sa retraite à 59 ans, alors qu'il était au sommet de sa forme. Et bientôt, ce sera son tour! Car s'il carbure à l'énergie des plateaux de tournage, le réalisateur de 55 ans est aussi un aventurier dans l'âme; son conjoint et lui adorent découvrir les coins les plus reculés de la planète, sac au dos. À court terme, ils aimeraient transformer ces occasions en longues expéditions. Leur objectif? Passer de quatre à six mois à voyager, et le reste de l'année à travailler. Depuis environ quatre ans, Éric travaille fort pour y arriver.

« J'ai eu des parents qui m'ont bien éduqué financièrement, dit Éric. Dès que j'ai pu, j'ai placé de l'argent dans mes REER et mes CELI, de sorte que j'ai atteint le plafond des cotisations. Pour concrétiser ce projet, il fallait donc que je m'assure d'avoir la bonne stratégie afin de faire fructifier mes investissements et d'atteindre mon objectif à la date prévue. Je me suis tourné vers Thomas, mon conseiller de longue date chez Desjardins. »

Quand de bons calculs font toute la différence

L'objectif d'Éric est clair : il se donne cinq ans pour épargner avant de passer en mode préretraite. Son conjoint, plus jeune que lui, le rejoindra quelques années plus tard.

Thomas procède d'abord à des calculs pour établir si ce qu'Éric met de côté suffit pour concrétiser ses rêves. Surprise! Le réalisateur doit tripler chaque semaine le montant qu'il consacre à l'épargne. Un effort important, mais Éric est prêt à faire les sacrifices qui s'imposent.

Thomas lui recommande de faire un testament notarié. « Comme nous n'avions pas d'enfant, je n'avais jamais pensé à en avoir un. Mais, Thomas m'a fait comprendre que mon conjoint n'hériterait de rien si je décédais sans laisser de testament, puisque nous ne sommes pas mariés », souligne Éric.

Planifier le transfert de ses avoirs aussi bien que ses voyages

Afin de bien protéger leurs placements respectifs, les deux hommes prévoient se les léguer mutuellement, les REER pouvant être transférés sans imposition au conjoint. Ils pensent aussi à sécuriser leurs biens communs. « Nous avons un duplex, dit Éric, et nous comptons sur les revenus de location pour nous aider à l'entretenir à la retraite. Il fallait en tenir compte dans l'équation et, aussi, pour qu'il revienne à l'un si l'autre meurt prématurément. »

Heureusement, comme Éric et son conjoint l'habitent toujours et prévoient y rester, leur conseiller les a informés qu'en cas de décès de l'un, l'autre profiterait du roulement fiscal au conjoint, ce qui reporte le paiement de l'impôt sur le gain en capital. Ce devoir fiscal sera acquitté lors du règlement de la succession du dernier des deux conjoints qui ne sera plus de ce monde... et pour qui une assurance vie en conséquence a été prévue.

Même s'il n'est jamais plaisant d'envisager le pire, Éric et son conjoint sont rassurés de savoir qu'ils laisseront leur amoureux dans une bonne posture financière si la vie en décidait ainsi, d'autant plus qu'ils ont aussi fait rédiger des mandats de protection en cas d'inaptitude chez leur notaire, « au cas où quelque chose nous arriverait », ajoute Éric.

Explorer le monde, patrimoine sécurisé en poche

Quatre ans après sa première rencontre de planification avec Thomas, Éric a encore les yeux et le portefeuille rivés sur son objectif, même si ça n'a pas toujours été facile : « Quand on est travailleur autonome, il faut prévoir un coussin pour les imprévus. On a depuis affronté un gros dégât d'eau, ce qui nous a obligés à réhypothéquer. Et, cette année, mon revenu est 50 % moins élevé que l'an dernier ». Grâce à leur prévoyance, les deux pigistes n'ont pas été trop déstabilisés, mais ils ont eu des preuves qu'il faut être prêt à toute éventualité.

À seulement un an de réaliser son objectif et de se balancer à temps partiel dans un hamac au bout du monde, Éric est confiant. Il a encore un important contrat d'ici 2019 et se sent bien outillé financièrement. « Pour m'aider à augmenter mes actifs, mon conseiller a élaboré mon plan de retraite et m'a entre autres orienté vers des actions de Capital régional et coopératif Desjardins, qui procurent un avantage fiscal tout en aidant les PME du Québec. En temps voulu, je vais aussi transférer mes REER dans des FERR et les retirer en suivant un plan de décaissement de mes placements pour minimiser l'impôt. »

Peur de s'ennuyer, une fois à la retraite? « Du tout! », lance Éric. « J'ai tout mis en place pour que ce ne soit pas plate. J'ai même commencé à suivre des cours d'anglais pour enseigner à l'étranger! Mon conjoint et moi aurons tout ce qu'il faut pour prendre soin de nous et explorer la planète ensemble. » Sachant leur patrimoine bien protégé, il y a fort à parier qu'ils oseront prendre des chemins moins fréquentés.

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