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Jimmy Jean
Vice-président, économiste en chef et stratège
Prévisions économiques et financières
L’ampleur des ralentissements variera selon les économies
19 octobre 2023
- Les conjonctures des principales économies de la planète semblent de plus en plus diverger. L’économie américaine progresse mieux que ce qui était récemment attendu. Toutefois, la zone euro et le Royaume‑Uni montrent davantage de signes de ralentissement.
- Aux États‑Unis, plusieurs indicateurs démontrent une bonne résilience de l’économie, à commencer par les 336 000 emplois créés en septembre. Les indices ISM se sont aussi améliorés. La croissance annualisée du PIB réel devrait avoisiner les 5 % au troisième trimestre.
- Le Canada continue de s’approcher d’une récession, à un moment où les taux d’intérêt élevés et la croissance démographique vigoureuse ont des effets importants sur l’activité économique, mais de façon opposée.
- L’économie du Québec s’est abruptement détériorée au deuxième trimestre. Bien qu’il soit encore tôt pour l’affirmer, il pourrait s’agir du début d’une période de contraction de l’économie qui se prolongerait jusqu’au début de 2024.
- Aux États‑Unis, les bonnes données économiques suggèrent que les taux directeurs pourraient rester élevés pendant plus longtemps. Cette situation, conjuguée à la perspective d’une hausse des émissions d’obligations, contribue grandement à relever les rendements des obligations américaines. Ceux des obligations canadiennes suivent de près. Au Canada, nous prévoyons que la première baisse du taux directeur aura lieu en avril 2024, et qu’elle sera suivie de cinq autres baisses au cours de l’année. La Réserve fédérale américaine, quant à elle, devrait annoncer sa première baisse de taux à l’été.
Lire la publication Indicateurs économiques de la semaine du 18 au 22 juillet 2022
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